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Présentation

 

Je m'appelle Thierry Vissac. Ma proposition d'accompagnement est de nature « spirituelle » dans le sens où elle est plus orientée vers la finalité essentielle de l'existence que vers le « développement personnel ».

Vous trouverez ci-dessous une présentation à partir de quelques critères conventionnels.

Ma formation 

Formé en université aux États-Unis (BTS audio-visuel), je me suis parallèlement immergé dès l’âge de 19 ans dans les pratiques orientales. Ceci m'a conduit à vivre de longues périodes de retraites intériorisées dans des monastères recomposés et autres ashrams et, suite à quelques formations, à enseigner un peu de yoga et la méditation.

Après 20 années dans cet univers, j'ai éprouvé une déception due au folklore et aux illusions de la plupart des spiritualités contemporaines, comme le « matérialisme spirituel », certaines approximations du New Age, les excès de quelques spiritualités mentales, et me suis retiré de tout engagement pendant deux ans pour prendre du recul et méditer sur le sens de ma vie et des mes engagements.

Confronté à mes propres illusions, dans l'effondrement de tout un système de croyances et suite à la rencontre de personnes vivant une rupture similaire à la mienne, j'ai vécu une « mise à plat » des diverses formes de ma quête et retrouvé un premier dénuement salutaire. De là est née la notion de l'Istenqs (acronyme de Ici Se Termine Enfin Notre Quête Spirituelle).

Ces apprentissages et ces chutes ont été le ferment de prises de conscience qui ont amené une « assise » de certaines valeurs en moi.

Après ces maturations décisives, une direction s’est dessinée qui est à l’origine de mon travail de ces dernières années (depuis 2016).  

Cadre de la « relation d’aide » 

Mon éthique est de « servir l’autre » par le fruit de mon expérience. Je ne le vis pas comme un « emploi » mais comme une vocation (une perspective d'ailleurs trop peu cultivée dans notre société).

Lorsqu’une personne sollicite un entretien avec moi, il n’y a pas de référentiel strict (voir note 1). Ma « méthode de travail », face à une personne comme à un groupe, est de laisser parler mon interlocuteur puis de considérer les illusions et automatismes éventuels (individuels ou collectifs) portant ses analyses et conclusions.

Une illusion, sur laquelle je reviens, est celle qui nous fait penser que « l’autre est la cause de ma souffrance » (ou à l'inverse, « la cause de mon bonheur », qu’il s’agisse de l’époux, de l’amant, du thérapeute, du maître spirituel ou simplement de son voisin). À partir de la compréhension de ce prisme fondamental, il devient possible de porter un regard différent sur notre existence, de prendre la responsabilité de nos actes, et de développer un regard « vers soi » plus honnête et enrichissant, d'une part sur le plan relationnel, mais surtout, dans la perspective spirituelle, en revenant aux questions vraiment essentielles d'une existence humaine.

Type d’entretien

Un dialogue avec moi peut être qualifié de semi-directif (voir note 2). C’est la dynamique de l’entretien, les choix de l'interlocuteur, qui suscitent les thèmes. J’appelle cela « l’intelligence du moment ». Mais je ramène l’attention sur des axes essentiels de l’existence  (je parlerai, si possible, plus de l’âme (ou de la nature profonde) que de ce que j'ai nommé « le personnage social», ainsi que des strates de l'être et du pont intérieur vers le divin) afin que la personne puisse se défaire du regard conditionné qui la pousse à trouver des réponses, des coupables et des sauveurs « en dehors d’elle-même » et sur le précieux accord à l'intelligence divine qui donne tout son sens à notre périple terrestre. Je qualifie ce regard de spirituel dans le sens où il est à même de réanimer une émancipation permettant de solutionner des problématiques humaines classiques mais surtout de procurer le goût d’une exploration approfondie de la vie intérieure. J'introduis également l'approche centrale que j'ai développé de la conscience de la faille qui articule toutes les autres considérations et fait le pont du développement personnel à la spiritualité.

Le processus d'échange vise à mettre en lumière une nouvelle perception de soi et du monde, des sentiments, des vocations et des valeurs enfouies qui transcendent la simple aspiration au confort et à la fin de la souffrance.

Un entretien s'adresse donc à des personnes capables au minimum d'un regard conscient sur leur vie intérieure et sur leur existence et d'un certain "gout de la vérité". Je n'offre cependant pas de solution médicale ni miraculeuse aux épreuves de la vie mais un dialogue humain permettant de les accompagner et d'en retrouver le sens.

Problématique d’une proposition originale non validée ?

Une pratique non conventionnelle, non fondée sur un cadre conceptuel, une méthodologie fixe ou de type universitaire encadré, est susceptible d’éveiller certaines inquiétudes. On pourrait légitimement avancer que, dans ces conditions, l'attention du thérapeute risque d’être tournée vers sa propre satisfaction, le confort de son ego plutôt que les besoins de son interlocuteur. La relation pourrait alors devenir purement affective, ne permettant pas d'émancipation réelle et renforçant le pouvoir et les risques d’abus du côté du thérapeute/gourou. C'est une problématique humaine universelle, quelles que soient les études entreprises ou non. Le fait de recevoir une formation intellectuelle n'épargne à personne la gestion consciente nécessaire de ses pulsions et projections personnelles. L'aveuglement à leur égard peut-être inchangé à l'issue de formations officielles qui n'en abordent pas les rouages profonds, lesquels ne s'étudient pas dans les livres et dont le dépassement ne peut être vérifié par un examen de fin de cursus. L'histoire de l'humanité l'a souvent confirmé.

Pour ma part, ne me considérant pas comme « psychothérapeute » et évitant d’entrer dans les éléments de la vie quotidienne des gens, ma proposition a une expression impersonnelle, parfois rebutante de ce fait, d'ailleurs. Un aspect de ma démarche consiste justement à mettre en lumière certains travers des relations d’aide, lesquels ne sont pas provoqués par les seuls thérapeutes (quand on ne les appelle pas gourous) mais autant par les patients et adeptes eux-mêmes qui se méprennent souvent sur leurs propres intentions et motivations.

Le fait de « mettre à plat » cette problématique dès le début des entretiens avec moi (« vous ne me rencontrez pas pour nourrir votre quête affective, une recherche éventuelle d’un père de substitution, d’un maître spirituel tout puissant, d’une figure d’autorité fascinante, mais pour développer votre autoréférence par l’exploration de votre vie intérieure. Toute déviation par rapport à ces objectifs nous obligerait à interrompre la relation d'aide ») et de les répéter chaque fois que nécessaire, réduit considérablement les possibilités d’une confusion du sens de la relation avec moi. Par ailleurs, le risque de séduction et de ce que j’appelle « la quête affective » reste présent pour tout le monde, mais une certaine vigilance, comme conséquence d’un travail sur soi, permet de ne pas y céder ou même y être sensible (voir note 3).

Les limites que je pose ? 

Au-delà des conférences publiques (très rares), les limites d’un entretien avec moi (ou de la participation à un des mes groupes de travail) sont celles de la « motivation purement affective », lorsqu'elle tient une place trop importante dans la démarche. J'accueille chacun(e) avec sa faille et je respecte la demande d'amour universelle, mais je ne ne peux pas permettre que la relation ne soit qu'un support affectif sans un vrai appel à progresser sérieusement.

Il existe en soi des strates profondes qui forment la fondation de notre existence, qui révèlent le lieu de l'expérience intime de l'amour et qui procurent le sens de complétude et « d'être à la maison ».

note 1 : Tels que courant médical, comportementaliste, psychanalytique, ou même humaniste.    revenir au texte

note 2 : Selon les formats conventionnels dits directif, semi-directif et non directif.   revenir au texte

note 3 : Il ne s’agit pas alors seulement d’être techniquement formé pour cela mais d’avoir l’expérience du « recul », du « retrait de soi » afin d’être « au service » de la personne en demande de soutien. La capacité à l’empathie et à l’acceptation ainsi qu’une certaine liberté par rapport aux tourments humains (évitant les trop fortes résonances, les effets miroirs et contre-transferts) sont essentiels. Un « travail sur soi » sans compromission sur les grandes illusions conduit à ces conditions fondamentales de la relation d’aide (une « mutation subjective plus déterminante que le savoir académique » pour reprendre l'expression du psychologue Jean-Claude Maleval). Une certaine « inspiration » est nécessaire pour cela afin que ces exigences ne soient pas qu’imposées ou conceptuelles mais vécues comme un processus enrichissant pour soi comme pour l’interlocuteur. La dimension du lien spirituel apporte une qualité de « présence » sans laquelle l’alchimie de l’entretien peut manquer. La « connaissance de soi » est donc un préalable à cette démarche et devrait, à mon avis, l'être pour toute démarche d'aide.  revenir au texte

 
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