ISTENQS
Ici se termine enfin notre quête Spirituelle

Bas les masques !

Thierry Vissac

Avril 2020

 

   

     Nous savons

-          Qu’un masque n’est pas utile en extérieur

-          Qu’un masque chirurgical ne filtre pas les virus

-          Que personne n’utilise les masques correctement (ne pas le toucher avec les doigts, en changer chaque jour ou plusieurs fois par jour, le placer correctement sur le visage etc.)

-          Que les virus font ce qu’ils veulent et se moquent de nos stratégies

-          Que le masque est une nuisance pour la communication

-          Que les masques ajoutent à la pollution par la façon dont les gens s’en débarrassent

-          Que les masques ont été reconnus inutiles dès le début de « la crise sanitaire »

-          Que les masques entretiennent l’anxiété de la population et causent ainsi plus de dommages que le seul virus

-          Que les masques empêchent de respirer librement et correctement

-          (ajout 09/2020) Que même le président de la république doit enlever son masque en public parce qu’il l’étouffe

La psychose collective nous dit qu’il faut plus de masques pour se protéger, que le gouvernement n’a pas fait son travail au sujet des masques, que les masques devraient être portés par tout le monde, partout, tout le temps.

Le vrai problème me semble être que nous avons accepté d’entrer dans ce délire.

Avant d’en arriver là, il était bien entendu par tout le monde que les masques n’avaient qu’une efficacité relative et ne concernaient que les personnes déjà malades. Aujourd’hui, le passage de cette réalité au délire que je viens de décrire s’est fait sans difficulté en quelques semaines, au gré des annonces anxiogènes empilées les unes au-dessus des autres dans l’esprit des populations. On voit aujourd’hui des modèles de masques, rappelant ceux protégeant contre le gaz moutarde lors de la guerre de 14-18, fleurir sur Internet comme s’il était concevable que nous nous transformions en une population terrorisée par un microbe et se promenant le visage couvert par ces affreux appareils (dans la même civilisation qui affirmait, il y a peu, qu’il fallait circuler le visage découvert, parce que c’était vital pour la survie de la République).

Quelques mises au point sur plusieurs plans seraient peut-être opportunes ?

D’abord, les masques n’empêchent pas les virus de circuler et sont tout à fait inutiles entre personnes saines. Mais élevons encore un peu le débat : les bactéries, les virus, ont toujours existé, celui dont on parle maintenant n’est même pas réellement nouveau. Le masque est une nouveauté sans fondement raisonnable qui surgit dans une population ayant subi le terrorisme médiatique depuis des semaines et qui a accepté de s’y soumettre (c’est un point important, qui constitue un thème de réflexion sérieux). Le fait d’envisager que nous puissions nous croiser tous dans la rue portant ces protections inutiles est le signe alarmant d’une population soumise à la peur et à ceux qui l’ont distillée.

Nous sommes déjà en difficulté à cause de ce qui nous sépare : nous n’aimons pas les étrangers, les peaux de couleurs différentes, les hommes n’aiment pas les femmes et ne les respectent pas, les humains n’aiment pas les animaux et ne les respectent pas, la différence nous fait peur, la nature nous fait peur et ses mystères nous effraient (personne ne peut même affirmer comment les virus circulent réellement ! En tous cas, protéger la bouche est un acte sans rapport avec le réel), nous ne respectons pas la nature non plus, nous ne la comprenons pas et ce syndrome de la protection absolue vient nous enfoncer un peu plus dans ce fossé que nous avons créé avec le vivant.

Ma démarche est spirituelle et ma spiritualité me dit que nous devons faire tomber les masques. C’était vrai avant cette crise, ça reste une nécessité cruciale ensuite. Si nous cédons à la folie du « tous masqués », nous ne ferons que consolider un nouveau modèle de distanciation que je qualifie de "spirituelle" et qui nous tuera bien plus qu’un virus.

Il se peut que nous quittions ce monde par le biais des virus, c’est possible, ou à cause d’autres choses ou autrement. Peu importe. Le déni de la mort dans notre société atteint aujourd’hui son paroxysme et le fait que les gouvernements cautionnent ce trouble mental et encourage sa diffusion n’en fait pas quelque chose de plus juste malgré son caractère officiel. Ce qui importe est que le monde que nous voulons voir renaître après cette crise ne soit pas pire que le précédent, pas plus ancré dans la séparation, la désunion, le divorce, la guerre... la distance peureuse. Nous n'avons vraiment pas besoin de ça !

Il faut nous réveiller parce que ce délire est en train d’atteindre trop de gens, trop profondément, pour qu’on le laisse faire.

Bas les masques ! cultivons des relations saines, des vies saines qui renforceront nos systèmes immunitaires s’il le faut, ne laissons pas gagner le virus de la peur, laissons émerger nos âmes, mais cessons d’encourager ces injonctions à une forme de protection pathologique qui ne fait que masquer notre incompréhension des réalités de la vie.

Je ne suggère pas d'enfreindre la loi ni d'éviter de se protéger raisonnablement si nécessaire, mais j’encourage chacun à faire de cette question un débat publique qui nous amènera bien plus loin et bien plus « haut » que cette sordide affaire de masques telle qu’elle est déballée à ce jour. Réfléchissons bien aux raisons pour lesquelles nous cédons à la peur collective au point de souscrire à des choix délirants ("j'ai peur parce qu'on l'a dit à la télé"). Ne laissons rien de côté dans cet auto-examen. L'aboutissement de cette exploration en soi pourrait nous révéler des choses intéressantes sur le sens de notre vie. Je ne parle même pas de désobéissance civile. Je parle de diffuser une réflexion qui fait grandir les consciences.

L’intelligence du vivant est un univers à explorer et dont nous ne devons pas nous couper si nous souhaitons y vivre en harmonie.

 

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